Madagascar, proche du trou de la couche d’ozone

Article : Madagascar, proche du trou de la couche d’ozone
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16 septembre 2019

Madagascar, proche du trou de la couche d’ozone

C’est avec stupéfaction que je découvre une image de NOAAAgence américaine d’observation océanique et atmosphérique, où on peut clairement voir la proximité de Madagascar au trou de la couche d’ozone sur l’Antarctique.

Source: https://www.ospo.noaa.gov/data/atmosphere/ozone/ntoast/images/ntoast_sh.png

Le trou dans la couche d’ozone a été découverte dans les années 1980, et il se forme chaque année entre les mois d’août et octobre. La bonne nouvelle lue sur le site de National Geographic, c’est que ce trou est en phase de guérison et sa taille a largement diminué ces dernières années.

Le 16 septembre, c’était la journée internationale pour la préservation de la couche d’ozone. Le thème cette année 2019 est « 32 ans et en voie de guérison. » Les résultats des efforts de ces trente dernières années sont en effet prometteurs et encourageants. Selon les Nations Unies, « la dernière évaluation scientifique de l’appauvrissement de la couche d’ozone, réalisée en 2018, démontre que certaines parties de la couche d’ozone se sont rétablies à un rythme de 1 à 3% par décennie depuis 2000. Aux taux prévus, l’ozone de l’hémisphère Nord et des latitudes moyennes guérira complètement d’ici les années 2030. L’hémisphère sud suivra dans les années 2050 et les régions polaires d’ici 2060. »

Toutefois, ce n’est pas le moment de s’endormir. Il faut redoubler d’effort pour assurer la continuité de la restauration de la couche d’ozone. Et Madagascar, les malgaches, vu l’image ci-dessus, doivent absolument se sentir concernés.

Certes, Madagascar a signé le Protocole de Montréal [ENG] relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Oui, depuis 2016, l’Union des frigoristes de Madagascar ont sensibilisé sur l’utilisation de gaz naturel ou l’hydrocarbure (non toxiques pour l’environnement) comme gaz de refroidissement dans les réfrigérateurs. Mais je continue à dire que chaque individu a son propre rôle à jouer et chaque petit geste compte. On ne peut pas attendre en espérant que d’autres agiront à notre place.

Les enjeux sont énormes. Selon Sciences et Avenir, la destruction de la couche d’ozone peut entraîner un cancer de la peau, la cataracte, la dégénérescence maculaire. Cela peut également affaiblir le système immunitaire et endommager l’ADN de tous les êtres vivants, y compris les végétaux.

Alors, qu’est-ce qu’on peut faire?

On devrait arrêter l’utilisation de substances chimiques nocives à la couche d’ozone, entre autres, les aérosols (laque, déodorant, mousse à raser…), les cigarettes, les réfrigérateurs, les automobiles. Et la meilleure des solutions est de PLANTER DES ARBRES. « Cela pourrait absorber une immense quantité de carbone (responsable du trou dans la couche d’ozone) et nous aider à régler le changement climatique, » dit Thomas Crowther, chercheur à l’École polytechnique fédérale de Zurich (Suisse).

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